Alors que la quasi-totalité de la planète est aujourd’hui confinée en raison de la pandémie, la baisse de l’activité humaine est à l’origine de quelques effets salutaires. En premier lieu une diminution drastique de la pollution, mais aussi une nature qui reprend ses droits, entre les eaux soudainement transparentes des canaux de Venise, les dauphins de retour dans le port de Cagliari ou ce puma aperçu dans les rues de Santiago. Et ce n’est pas tout… Le coronavirus: mauvais pour l’homme mais bon pour la planète… Un bon résumé de la situation actuelle…

2020, une année fantastique.

Alors que la quasi-totalité de la planète est aujourd’hui confinée en raison de la pandémie, la baisse de l’activité humaine est à l’origine de quelques effets salutaires. En premier lieu une diminution drastique de la pollution, mais aussi une nature qui reprend ses droits, entre les eaux soudainement transparentes des canaux de Venise, les dauphins de retour dans le port de Cagliari ou ce puma aperçu dans les rues de Santiago. Et ce n’est pas tout… Le coronavirus: mauvais pour l’homme mais bon pour la planète… Un bon résumé de la situation actuelle…
1. De l’air pour la mer
Asphyxiés par la pollution, la surpêche et le changement climatique, les océans connaissent une forme de répit avec l’arrêt temporaire de l’activité économique dû à la pandémie de COVID-19. Pour les Nations Unies, la relance qui s‘amorce offre l’opportunité de « reconstruire en mieux », autour d’une « nouvelle réalité » plus respectueuse de l’environnement et tournée vers une gestion durable des ressources marines.
L’ONU considère que l’arrêt de l’activité provoqué par la COVID-19, conjugué à la réduction du trafic maritime et de la demande en ressources marines, pourrait apporter aux océans la « respiration nécessaire » dont ils ont besoin pour se remettre des effets de la pollution, de la surpêche et du réchauffement.
A titre d’exemple, la proportion d’espèces marines menacées d’extinction est passée de 18% en 2000 à 11,4% en 2019. Les efforts à faire sont immenses, mais l’océan n’est pas encore irréversiblement perturbé.
2. La nature reprend sa place à Venise
Venise c’est 30 millions de touristes par an. Depuis bientôt un an (le début de la crise), les rues sont désertes et la place Saint Marc est vide. L’eau est transparente. Le calme est apparent. Le coronavirus a fait chuter de manière important le ballet des vaporetti et autres embarcations qui animent en période normale les canaux de Venise. Des images et des vidéos, diffusées sur les réseaux sociaux, laissent apercevoir une lagune où il ferait presque bon se baigner, alors même que l’Italie est en proie à une crise Covid19 d’envergure.
3. De l’Antarctique à l’Afrique
Côté banquise, Une étude menée à partir d’images satellite a révélé l’existence de onze nouvelles colonies de manchots empereurs en Antarctique. Une découverte qui augmente de 20% le nombre de colonies de l’espèce répertoriées sur le continent.
Côté savane, le Kenya a annoncé avoir doublé sa population de pachydermes depuis 1989. Le pays fait figure d’exemple dans la lutte contre le braconnage et compte maintenant près de 35 000 individus. Les réserves ont dû s’adapter et renforcer leur dispositif de sécurité. Les peines encourues par les criminels peuvent aller jusqu’à 20 ans de prison pour l’exportation illégale de produits issus d’espèces menacées.
4. Joe Biden, président
Avec l’élection de Joe Biden, les Etats-Unis vont revenir dans l’accord de Paris. Les Etats-Unis, deuxième émetteur mondial de gaz à effet de serre (derrière la Chine), renouent ainsi avec l’objectif de maintenir le réchauffement de la planète en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels. Joe Biden a par ailleurs évoqué un autre objectif : la neutralité carbone en 2050.
5. Une start-up française recycle les masques jetables
Utilisé chaque jour dans le cadre de la lutte contre la pandémie, le masque chirurgical est devenu indispensable en 2020. Au point d’envahir nos poubelles (et nos trottoirs), alors qu’aucune filière de recyclage n’existait jusqu’ici…
C’est là qu’intervient la start-up Plaxtil qui a “adapté sa recette” de recyclage des textiles synthétiques pour passer à celui des masques qui, une fois décontaminés, mixés et mélangés, peuvent être réutilisés sous différentes formes : supports de visières anti-Covid, caches isolants ou fournitures scolaires (règles, équerres, rapporteurs, etc.).
6. 130 tonnes de produits invendus sauvés à Bruxelles en 2020
Happy Hours Market a développé son activité en 2020 malgré la pandémie. Aujourd’hui Ixelles, Forest, Saint-Gilles et Etterbeek sont les communes couvertes à Bruxelles. Bientôt Bruxelles Ville et les autres suivront. A partir du 1er février, c’est aussi la ville de Namur qui accueille le premier Happy Truck… Affaire à suivre.