Le néologisme de forme est un mot nouveau au sens où, il n’existait pas, un mot couplé : par exemple, en informatique, les mots valises comme courriel, internaute ou numériseur. Mais aussi des verbes qui se transforment en nom : la gagne, la glisse ; ou encore des noms qui se transforment en verbes : Je crise complètement, ça m’esclave sévère.

Parlons néologisme : êtes-vous Happy Hoursatisfait?

Le néologisme de forme est un mot nouveau au sens où, il n’existait pas, un mot couplé : par exemple, en informatique, les mots valises comme courriel, internaute ou numériseur. Mais aussi des verbes qui se transforment en nom : la gagne, la glisse ;  ou encore des noms qui se transforment en verbes : Je crise complètement, ça m’esclave sévère.

 

Il existe aussi le néologisme d’emprunt lexical d’un mot étranger sans modification : faire du « training », manger des « nuggets » ou avec une adaptation minime à la langue « Sérendipité » à la place de « Serendipity »

 

Le néologisme de sens, également appelé “néosémie”, est l’emploi d’un mot existant dans le lexique d’une langue dans un sens nouveau. Par exemple, lorsque le mot “virus” passe d’un emploi en biologie à un emploi en informatique ou la « souris » du monde animal à l’informatique.

 

Mais les plus drôles sont les mots valises, un procédé qui utilise deux mots pour en former un nouveau. Voici quelques exemples de circonstance chopés sur le net et qui comme notre app pour tous nos Happy Hoursatisfaits sont à utiliser sans modération.

Airgasme : 

jouissance ressentie lorsqu’on retire son masque.

Attestarder :

remplir son attestation alors qu’on est déjà dans la rue.

S’autobuer : 

quand les lunettes sont embuées à cause du masque.

Déconcerté : 

individu dont le concert réservé un an en avance a été annulé.

Facultatoire : 

se dit facultatif mais devient obligatoire.

Gelouser : 

envier son prochain qui s’enduit les mains de gel alors qu’on est soi-même en rupture de stock.

Hydroalcoolisme : 

tendance à s’enduire de gel hydroalcoolique plutôt que se laver les mains.

Masquàraz : 

port du masque sous le nez.

Pénuriz : 

disparition éclair des denrées alimentaires à l’annonce d’un confinement probable.

Solimasquer : 

se rendre compte que l’on a conservé son masque alors que l’on est tout seul chez soi.

Téléventiler :

brasser du vent en télétravail.

 

L’illustration « Typopotamus » est de mon pote Philippe de Kemmeter. J’en profite pour vous conseiller, si vous avez 6 ans et plus, son nouveau bouquin « Papy est reconnecté » édité par Saltimbanque Editions et dispo sur la banquise et dans toutes les bonnes librairies. C’est drôle et d’actualité…